Transition environnementale : le non-coté s’intéresse aux startups minières 

Le secteur de l’extraction minière redouble d’inventivité pour s’offrir un avenir durable et responsable. Et les investisseurs privés soutiennent les initiatives les plus prometteuses.

Qu’il s’agisse de valorisation des déchets issus de l’extraction minière ou de réduction de consommation d’énergie de l’équipement industriel lourd, les startups de l’extraction minière redoublent d’inventivité pour offrir au secteur un avenir durable et responsable. 

Surtout, les investisseurs du non-coté soutiennent les initiatives les plus prometteuses en la matière, en France et de l’autre côté de l’Atlantique. 

Dernier exemple en date dans l’Hexagone, la prise de participation du géant australien de l’extraction, BHP, dans la startup I-ROX et sa société-mère I-Pulse. En début d’année 2022, I-ROX avait déjà conclu un tour de table de 12 millions d’euros organisé par BEV-E (Breakthrough Energy Ventures), le véhicule d’investissement fondé par Bill Gates. 

En détails, I-ROX a mis au point une solution d’extraction innovante, basée sur la production d’impulsions électriques de haute intensité pour broyer et concasser les roches et les minerais, et qui permet de réduire le caractère énergivore de cette étape industrielle d’environ 80 %.

En Amérique du Nord, la start-up canadienne MineSense Technologies a levé 42 millions de dollars auprès de J.P.Morgan Asset Management, entre autres souscripteurs, afin de mesurer en temps réel la quantité en métal d’un minerai et d’améliorer la productivité. Quant à Jetti Resources, la jeune société du Colorado américain peut elle aussi compter sur le soutien de l’australien BHP, et accélérer le développement de sa solution de valorisation des déchets de cuivre issus de l’exploitation minière.  

Toutes ces initiatives poursuivent un objectif commun : la double nécessité pour l’industrie minière, non seulement de fournir aux acteurs de la transition environnementale les matériaux responsables de demain, mais aussi de contribuer, en interne, à l’allègement de sa propre empreinte carbone.