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Le 9 mars, Yves Perrier, président d’Amundi et vice-président de Paris Europlace, a remis à Bruno Lemaire son rapport visant à « faire de la place financière de Paris une référence pour la transition climatique ».
En octobre dernier, Le ministre des Finances l’avait chargé d’élaborer une trajectoire contraignante et transparente pour les institutions financières, dont les efforts en matière de lutte contre le changement climatique étaient jugés trop timides. Ce rapport prend la forme de 24 recommandations pour aider les sociétés financières à mieux s’aligner sur les objectifs des Accords de Paris. A savoir la neutralité carbone à horizon 2050.
Parmi ces recommandations, Yves Perrier propose d’instaurer une comptabilité CO2 à l’aide des travaux de l’ISSB, de définir des standards d’analyse extra-financières communs, ou encore de créer de nouvelles pratiques de gouvernance. Des mesures jugées insuffisantes par de nombreuses ONG, qui ne voient dans ce rapport aucune idée novatrice ni contraignante pour les entreprises. Certaines parlent même d’une « feuille de route vide ».
Le rapport instaure un véritable flou autour de la question de l’empreinte carbone des institutions financières, alors que l’objectif premier de Bruno Lemaire était de « déterminer une trajectoire de réduction de l’intensité carbone des projets et des entreprises financées ».
En outre, le rapport propose l’élaboration d’un nouveau label européen « Transition Climat », qui valoriserait les investissements dans la transition carbone. Entre le label ISR, très généraliste, et le label Greenfin, « il manquait un label pour orienter l’épargne vers la transition énergétique » selon Isabelle Cabie, responsable de l’investissement durable chez Candriam.