Le G7 fait un pas vers la transparence climatique des entreprises

Le 4 et 5 juin, les ministres des finances des pays du G7 (Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Japon, Canada, États-Unis) se sont réunis à Londres. Ils ont été rejoints par des dirigeants de la commission européenne, de l’Eurogroupe, de la Banque mondiale, du FMI et de l’OCDE.

A l’issu de cette réunion, le G7 Finances a publié dans un communiqué que tous étaient « favorables à la publication obligatoire des données financières liées au climat, qui apportent des informations fiables et utiles à la décision pour les participants de marché ». Ce projet concernerait tous les grands groupes commerciaux. Il permettrait aux investisseurs de mieux connaitre les entreprises dans lesquels ils orientent leur argent.

Plus encore, une telle transparence aiderait à mieux évaluer les conséquences financières de la crise et à guider les entreprises vers l’objectif de « neutralité carbone » d’ici 2050. Cette initiative du G7 est en fait issue des recommandations du TFCD et du TNFD. Ce sont deux groupes de travaux créés pour réfléchir aux risques du réchauffement climatique et de la dégradation de l’environnement pour les institutions financières.

La prochaine étape est de trouver un accord mondial lors de la réunion des chefs d’État du G20 en octobre prochain. Le Royaume-Uni est la première à donner l’exemple, puisqu’à partir de 2025 elle obligera ses entreprises à rendre public leur impact climatique.