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La Banque mondiale émet des obligations pour protéger les rhinocéros
Environnement 07.04.2022 |Par aurore bachelier

La Banque mondiale émet des obligations pour protéger les rhinocéros

Après 3 ans de travaux, la banque mondiale a annoncé avoir fixé le prix de la première obligation au monde liée à la faune sauvage. Pour un montant de 150 millions de dollars, les « rhino bonds » serviront à financer des campagnes de préservation des rhinocéros noirs d’Afrique du Sud.

Ces animaux abattus pour leur corne, courent un grand danger d’extinction. Leur population est passée de 65 000 dans les années 1970 à seulement 2 600 aujourd’hui. Une première partie des fonds sera versée au Parc National des Éléphants d’Addo et à la réserve naturelle de Great Fish, pour une somme de 9,5 millions d’euros.

Les rhinos bonds, notées AAA, ne fonctionnent pas comme des obligations standards. En effet, les investisseurs ne toucheront pas d’intérêts au cours des 5 années de vie du produit. En revanche, ils pourront partager un bonus de 14 millions de dollars à échéance, une somme versée par le Fonds mondial de l’environnement, alimenté par 40 pays donateurs.

Mais pour toucher ce bonus, un objectif doit être atteint : la population des rhinocéros noirs des deux réserves sélectionnées devra augmenter de 4% par an pendant 5 ans. La croissance de leur population sera régulièrement étudiée par la Zoological Society of London. Il s’agit en fait d’avoir recours aux marchés financiers, pour « transmettre une partie de la performance et du risque de ce projet à quelqu’un d’autre que les gouvernements et les donateurs » selon un porte-parole de la Banque mondiale.

«Le Rhino Bond est une approche révolutionnaire pour permettre l’investissement du secteur privé dans les biens publics mondiaux », à savoir la biodiversité, selon les mots de David Malpass, directeur de la Banque mondiale. En cas de succès, le programme pourrait être le premier d’une grande série pour protéger d’autres espèces, comme les lions et les tigres.

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