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L’équipe Finance Responsable
La DGCCRF vient de rendre publique la première enquête d’ampleur en matière d’écoblanchiment. Selon ses conclusions, une entreprise sur quatre communique des informations trompeuses par rapport à son engagement réel en faveur de l’environnement.
C’est une enquête qui était attendue tant la chasse au greenwashing fait partie des priorités des différents régulateurs de place de marché en 2023 : l’étude de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur l’écoblanchiment en France indique qu’un quart des entreprises contrôlées présenteraient des « anomalies ».
Précisément, sur les 1 100 sociétés examinées, une entreprise sur quatre communique des informations trompeuses par rapport à son engagement réel en faveur de l’environnement.
Tous types de supports peuvent servir au relais de cette forme de « publicité mensongère » : étiquettes, emballages, réseaux sociaux, vitrines, etc. Aussi, le secteur d’activité importe peu tant que la relation commerciale reste business-to-consumer (B2C) : cosmétiques, hôtellerie, textiles, jouets, alimentation, etc.
En général, ces anomalies prennent la forme d’allégations erronées, imprécises ou injustifiées de nature à tromper le consommateur. Mais d’autres fois, l’erreur est bien plus grave puisqu’elle consiste dans la publication d’informations contraires à certaines dispositions légales spécifiques aux produits mis en cause.
Par conséquent, la DGCCRF a sanctionné les contrevenants : 141 avertissements ont été dressés, 114 injonctions ont été présentées, et 18 procès-verbaux pénaux ou administratifs ont été émis.
Le gendarme de la consommation avertit par ailleurs que ce mécanisme de contrôle et de sanction sera renforcé au cours des prochains mois.