Désolé, notre site n’est pas disponible sur Internet Explorer.
Nous vous invitons à consulter le site Finance Responsable sur un autre navigateur.
En vous remerciant pour votre compréhension,
L’équipe Finance Responsable
Selon la dernière étude d’Oxfam sur le partage de la valeur au sein des grandes entreprises, l’écart entre le haut et le bas de l’échelle est toujours plus grand. Il y a dix ans, les dirigeants gagnaient 64 fois plus que le salaire moyen de leur entreprise. Aujourd’hui, c’est presque 100 fois plus.
L’enseignement de la dernière étude d’Oxfam France, l’ONG investie dans la lutte contre la pauvreté, est sans appel : le partage de la valeur créée par les 100 plus grandes entreprises françaises cotées se fait nettement en faveur des actionnaires et des dirigeants, par rapport aux salariés.
Parmi les chiffres les plus marquants, Oxfam et le Bureau d’analyse sociétale d’intérêt collectif (Basic) mettent en lumière l’envolée des rémunérations des grand(e)s patron(ne)s : en l’espace de dix ans, l’écart de rémunération entre les dirigeants et leurs salariés est passé d’un multiple de 64 à 97. Au profit des premiers cités.
Ces écarts sont encore plus élevés lorsqu’il s’agit de groupes du CAC40, là où les dirigeants sont 163 fois mieux rémunérés que leurs salariés.
De manière générale, l’Oxfam s’inquiète de la baisse de la part des salaires des employés au bénéfice de la rémunération des actionnaires en dividendes (y compris des dirigeants bénéficiant de packages). Le niveau de part salariale est passé de 61 % à 51 % dans les 100 plus grandes entreprises cotées du pays.
Pour revenir à un schéma plus équitable de partage de la valeur entre actionnaires, dirigeants, et salariés, plusieurs propositions émergent et semblent trouver des échos de plus en plus forts.
L’Oxfam estime qu’il faudrait limiter la rémunération des dirigeants à 20 fois le salaire moyen constaté dans leur entreprise. De son côté, moins radicale, la Préfon (retraite complémentaire de la fonction publique), suggère de « capper » la rémunération des dirigeants à 100 fois le salaire moyen des employés du principal pays d’activité, ou à hauteur de 150 % du revenu moyen des dirigeants du secteur d’activité concerné.