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L’équipe Finance Responsable
Le jeudi 24 février, la Russie envahissait l’Ukraine. 4 jours plus tard, le 28 février, le GIEC publiait son dernier rapport sur la mutation climatique. Dans une chronique France Inter, Camille Crosnier déplorait que le rapport du GIEC soit passé à la trappe des médias et posait la question : « Une urgence doit-elle en cacher une autre ? »
Pourtant, les 2 sujets sont intimement liés. En effet, l’argent qui finance l’offensive vient de la même source que ce qui provoque le réchauffement climatique. A savoir : les énergies fossiles telles que le gaz, le pétrole et le charbon. Et c’est ce que défend la météorologue ukrainienne et membre du Giec, Svitlana Krakoska selon qui : « si nous ne dépendions pas de ces énergies, la Russie n’aurait pas les moyens pour entreprendre cette guerre ».
Le point de vue de Svitlana Krakoska n’est pas un cas isolé. Nombreux sont ceux qui accusent les puissances occidentales, comme l’Allemagne et les États-Unis, d’avoir tardé à réagir aux menaces russes contre l’Ukraine par crainte d’aggraver la crise mondiale des prix du carburant. D’autres ont fait remarquer que la capacité de la Russie à financer son invasion de l’Ukraine dépend en grande partie de ses exportations de pétrole et de gaz naturel, qui ont représenté 36 % de son budget national l’année dernière. Par ailleurs, l’Union Européenne dépend à 40 % de Moscou pour son approvisionnement en gaz.
Pour briser la dépendance européenne au gaz russe, de nombreuses ONG, dont Reclaim Finance appellent les institutions financières à retirer de leur portefeuille les entreprises du secteur des énergies fossiles.