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L’équipe Finance Responsable
Un consortium d’ONG condamne la participation du groupe bancaire français à de nouvelles exploitations pétro-gazières et lui demande de se conformer à son devoir de vigilance sous peine d’action en justice.
Un rappel à l’ordre avant plus ? En amont du Climate Finance Day, BNP Paribas a été mise en demeure par un consortium d’ONG – Oxfam France, Les Amis de la Terre France, Notre affaire à tous – de respecter son devoir de vigilance en matière climatique sous peine d’action en justice.
Selon ces ONG, le groupe bancaire français serait le « premier financeur européen et cinquième mondial du développement des énergies fossiles avec 55 milliards de dollars de financements accordés ». À ce titre, BNP revêtirait le statut de premier partenaire bancaire de supermajors tels que Shell, ENI et BP. De nouveaux projets sont en amorce aux quatre coins du globe, ce que critiquent encore plus vivement les associations de lutte contre le changement climatique.
La règle du devoir de vigilance est issue d’une loi française de 2017 qui contraint les multinationales basées en France à prendre des mesures pour prévenir et éviter les risques que font peser leurs activités sur les droits humains, l’environnement, ou la santé.
Pour le moment, le premier établissement financier européen n’a pas réagi. En tout état de cause, il lui reste trois mois pour apporter des éléments de réponse et éviter de créer un précédent : le premier contentieux climatique mondial mettant une banque en face de ses obligations en matière de financement responsable.