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Crise sur le marché de l’immobilier
08.06.2023 |Par Gaël Chassard

Crise sur le marché de l’immobilier

Confrontés au resserrement du crédit et à l’envolée des taux, les acquéreurs potentiels de biens résidentiels sont moins nombreux, et le marché surchauffe. Plusieurs voix s’élèvent et critiquent le manque de soutien de l’État. 

Les professionnels de l’immobilier attendaient avec impatience le plan du gouvernement pour renverser la crise du logement, mais les mesures dévoilées par l’exécutif ne semblent pas satisfaisantes : le Pinel d’investissement locatif ne sera pas prolongé, le statut de bailleur privé ne sera pas créé, et il n’y aura pas d’aide spécifique aux maires souhaitant développer « le neuf » dans leurs communes.

Cette attente, aussi frustrante se révèle-t-elle, est à mettre en parallèle de la surchauffe du marché de l’immobilier depuis de nombreux mois déjà. 

En effet, dans le neuf comme dans l’ancien, le rythme des acquisitions s’effondre. L’activité résidentielle devrait passer sous la barre symbolique du million de transactions fin 2023. 

Faisant cause commune contre l’embellie immobilière, le resserrement du crédit et l’envolée des taux condamnent bon nombre de candidats à l’achat. Aussi, par ricochet, le marché locatif en fait les frais puisque les acquéreurs potentiels éconduits doivent se trouver une autre solution de logement, notamment sur fond de mobilité professionnelle. Le parc locatif est ainsi également grippé. 

Pire encore, le taux de désistement dans le neuf, soit les ruptures de compromis de vente, atteint 50 % au niveau national contre 13 % habituellement (source FPI). Il s’agit d’une première selon FPI.

Malgré cela, le gouvernement a choisi de jouer la carte du laisser-faire et de l’autorégulation du marché, probablement pour permettre aux prix de redescendre naturellement, et aux portes du crédit de s’ouvrir à nouveau.

À signaler tout de même : le dispositif de prêt à taux zéro (PTZ), un mécanisme d’accès à la propriété pour les ménages les plus modestes, est reconduit jusqu’en 2027 – mais recentré sur les logements collectifs neufs en zones tendues, et l’ancien à rénover en zones détendues.



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