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COP28 : le boycott des entrepreneurs français prend de l’ampleur
Environnement 20.11.2023 |Par Firmin Sylla

COP28 : le boycott des entrepreneurs français prend de l’ampleur

250 dirigeants s’opposent à la tenue de la grand-messe climatique aux Émirats Arabes Unis, dénonçant une tentative de greenwashing.

Dans une tribune parue le 30 septembre dernier au sein du journal Le Monde, 180 responsables d’entreprises français ont appelé au boycott de la COP28 aux Émirats Arabes Unis. Elle s’y tiendra du 30 novembre au 12 décembre.  

Depuis, 70 dirigeants ont rejoint le mouvement. Ils sont donc désormais 250 signataires. 

Leur revendication est claire : en tant que cinquième plus gros émetteur de CO2 de la planète, le pays de la péninsule arabique ne devrait pas pouvoir utiliser la grand-messe climatique internationale comme un moyen de communication. Au service d’une stratégie de greenwashing selon le mouvement contestataire ! 

Très directs dans leur lettre, les signataires ont même qualifié l’événement d’« absurde » et de « dangereux ».

Parmi les reproches formulés à l’hôte de la COP28, son double discours. En effet, le Sultan Al Jaber, président de la COP28, cumule à la fois les fonctions de président de la compagnie pétrolière émiratie, et de ministre de l’Industrie du pays. 

S’il rappelle la nécessité des acteurs privés de transformer leurs activités au profit de la planète, il ne se prive pas pour autant d’acheter des millions d’hectares de forêts au Libéria pour compenser son empreinte carbone.

Pour beaucoup, il s’agit d’un non-sens climatique. Sur la base des rapports du Giec, il faut avant tout réduire fortement notre dépendance aux énergies fossiles. Ce que les Émirats Arabes Unis ne font tout simplement pas. 

Enfin, la tribune critique le processus organisationnel de la COP28 en lui-même. Les lobbys corporates y ont pris de plus en plus de place. Pour reconstruire ce grand rendez-vous, l’une des solutions serait de le remettre sous l’égide d’une institution politique internationale, de type ONU.   

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