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La première banque d’Europe, critiquée ces derniers temps concernant sa contribution au développement des énergies fossiles, a pris la parole pour confirmer ses engagements pro-climatiques.
BNP Paribas, « la banque d’un monde qui change », souhaite faire davantage en matière climatique pour mieux incarner ce surnom. En ce sens, le groupe a annoncé qu’il allait arrêter de financer le développement de nouveaux champs pétroliers et gaziers. Il a aussi précisé les modalités de mise en œuvre de son désengagement des activités d’exploration-production pétrolière et gazière.
Cette prise de parole est stratégique pour la première banque d’Europe. À quelques encablures de sa prochaine Assemblée générale (AG), elle souhaite éviter les points de dissension qui avaient émergé lors de sa précédente AG en 2022 au sujet de son implication dans le financement des énergies fossiles.
Force est de constater que les actions militantes et associatives se sont multipliées ces derniers temps à l’encontre de la BNP. La banque a notamment fait l’objet d’une assignation en justice par trois ONG concernant un prétendu manquement à son devoir de vigilance en matière climatique.
Outre les deux mesures susmentionnées, l’établissement de la rue d’Antin ne manque pas de rappeler qu’il est le numéro un mondial des obligations vertes, ce statut s’inscrivant plus largement dans sa trajectoire de portefeuille de crédits net-zéro tous secteurs d’activités confondus. La stratégie est détaillée au Rapport Climat 2022 du groupe.
En dépit de cette mise au point, BNP ne convainc pas totalement ses critiques les plus vives. L’ONG Amis de la Terre, par exemple, estime que la banque pose seulement « le pied sur la première marche d’un long escalier ».